Adhérez

Découvrez 10 bonnes raisons d’adhérer à notre syndicat et rejoignez-nous en quelques clics

Un consensus social fort, une réponse à la faiblesse du politique…

En cette rentrée politique plus qu’incertaine, notre syndicat et la Confédération se doivent d’être de solides pôles de responsabilité et de propositions.

Chaque année, à la même époque, la question revient : à quoi ressemblera la rentrée sociale ? Chaleur ou lumière ? En cette rentrée, elle se pose d’une façon assez différente, compte tenu du contexte politique inédit, sans majorité absolue d’un côté ou de l’autre de l’échiquier politique et où l’extrême divergence des programmes des forces politiques en présence rend l’hypothèse d’une coalition bien incertaine. Et pourtant, il faudra bien en trouver une.

Dans ce climat particulier, la tentation est forte de mobiliser les forces syndicales au profit d’une éventuelle coalition des forces de gauche à la tête du gouvernement. Ce n’est évidemment pas la position de la CFE-CGC BTP. Notre rôle est de travailler avec un exécutif, quel qu’il soit et quelles que soient les conditions dans lesquelles il aura été constitué. Nous serons un interlocuteur engagé et responsable pour examiner les projets qu’il mettra sur la table. Nous serons les défenseurs intraitables des populations de l’encadrement, qui ont été particulièrement malmenées ces derniers temps.

Nous continuerons donc à exprimer notre opposition à la réforme des retraites imposées par le précédent gouvernement, ainsi qu’à celle de l’assurance chômage si elle devait à nouveau sortir du placard. Nous ne cesserons pas de militer pour que le problème de l’emploi des séniors soit réglé, car il est insupportable que des centaines de milliers de personnes en fin de carrière soient plongées dans la précarité ou ne soient pas en mesure de participer pleinement à la vie économique du pays. Et surtout, nous ne cesserons de plaider pour un rôle renouvelé et renforcé du dialogue social.

Le gouvernement sera un gouvernement faible au sens politique du terme. Il ne pourra a priori pas compter sur une majorité parlementaire solide et aura donc besoin de s’appuyer sur un consensus social bien réel, s’il veut engager des réformes. Les organisations syndicales ont fait le chemin de travailler ensemble, de surmonter leurs différences, comme le montre le communiqué commun du 11 juillet dernier que la CFE-CGC a signé. Elles viennent de passer des années difficiles et nous disons fortement que le gouvernement ne pourra pas faire sans la CFE-CGC pour rééquilibrer le rapport de force avec le patronat et laisser aux partenaires sociaux la possibilité d’exercer leurs prérogatives