La conférence sociale organisée par le gouvernement lundi 16 octobre a tourné autour des salaires et du pouvoir d’achat, du temps partiel et des contrats courts, de l’égalité professionnelle, des cotisations et des prestations sociales…
Les organisations syndicales et patronales ont pris part, lundi 16 octobre, au siège du Conseil économique, social et environnemental (CESE), à la conférence sociale organisée par le gouvernement. Dans son discours d’ouverture, Élisabeth Borne, la Première ministre, a fait part « de sa volonté que le travail paie mieux et de relancer la promotion sociale », soulignant « la nécessité d’améliorer le pouvoir d’achat par la négociation collective » et de travailler sur « les impacts des cotisations sociales et des allocations ».
Sur le fond, les travaux de la journée ont pris la forme de 4 ateliers thématiques :
- « Améliorer le pouvoir d’achat et les carrières par la négociation collective», avec la participation de Nicolas Blanc, secrétaire national CFE-CGC à la transition économique.
- « Améliorer les salaires en luttant contre les temps partiels subis et les contrats courts», avec la participation de Jean-François Foucard, secrétaire national aux parcours professionnels.
- « Évaluer l’impact des cotisations et des prestations sociales sur les revenus», avec la participation de Christelle Thieffinne, secrétaire nationale CFE-CGC à la protection sociale.
- « Renforcer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes», avec la participation de Christelle Toillon, déléguée nationale à l’égalité professionnelle.
François Hommeril, Président de la CFE-CGC, qui a prononcé un discours en fin de matinée, a demandé en ouverture : « Comment un pays si riche peut-il compter autant de travailleurs pauvres ? ». Il a déploré « une captation de la valeur par le capital au détriment du travail », constatant que « la seule vague qui submerge le pouvoir d’achat est celle de l’explosion des profits dans les entreprises qui commandent aux marchés et écrasent la chaîne de valeur ».
À l’issue de la journée de travaux, Élisabeth Borne a synthétisé les pistes de travail lancées pour la suite en associant les partenaires sociaux. Avec notamment :
- La création d’un Haut conseil pour les rémunérations : création de la valeur, suivi des grilles de classification versus échelle des salaires, égalité femmes-hommes, etc.
- Les négociations salariales dans les branches professionnelles pour celles qui ont des minima durablement inférieurs au Smic.
- Le lancement de la deuxième phase de la restructuration des branches.
- La refonte de l’index de l’égalité professionnelle femmes-hommes.
- La réforme du congé parental.
à Retrouvez le compte-rendu des analyses et des revendications portées par la CFE-CGC lors de cette Conférence sociale sur le site de la Confédération.