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Les salariés ont plutôt une bonne image de leur CSE

Le comité social et économique reste perçu comme utile et important pour défendre les intérêts des salariés en entreprise, selon le baromètre annuel du cabinet Syndex. 

Pour la septième année consécutive, le cabinet Syndex a présenté les résultats de son baromètre sur le dialogue social en entreprise, fruit d’une enquête réalisée avec l’institut Ifop auprès de 2 000 élus du personnel, 1 300 salariés et 400 directions d’entreprises.

Près de 7 salariés sur 10 (68 %, -3 points par rapport à 2023) ont une bonne image de leur comité social et économique (CSE) ; 63 % (+2 points) font confiance aux membres de l’instance pour bien les représenter ; et 63 % (+4 points) s’estiment bien informés sur les actions du CSE et ses prérogatives sociales et culturelles. La présence sur le terrain des élus est plutôt bien identifiée puisque 78 % (+3 points) des salariés indiquent connaître au moins un membre du CSE de leur entreprise.

Si les dirigeants évaluent positivement le dialogue social dans leur entreprise, lui accordant une note moyenne de 7,8/10, les salariés (6/10) et les représentants du personnel demeurent bien plus réservés (5,3/10).

L’enquête souligne par ailleurs que la moyenne de la plupart des indicateurs de la qualité du dialogue social s’érode du point de vue des élus du personnel, qu’il s’agisse de la présence syndicale dans leur entreprise (6,8/10 contre 7,7/10 en 2023 et 8,5/10 en 2022), de la proximité des élus avec les salariés et le terrain (7/10 contre 7,4/10), de la capacité à suivre des accords (6,1/10 contre 6,7/10) et de celle à produire des accords (5,9/10 contre 6,4/10).

Parmi les difficultés exprimées par les élus du personnel ressortent principalement l’affaiblissement de leur poids face à celui de la direction (40 %), un ordre du jour des réunions trop chargé dans les instances pour traiter les sujets (37 %), et un accroissement du temps nécessaire pour l’exercice des missions (34 %).

Signe de la professionnalisation croissante des élus à qui sont demandées toujours davantage de compétences sur des sujets chronophages, 41 % déclarent avoir récemment renégocié les moyens alloués au CSE (+10 points par rapport à 2023). « Le mandat de représentant du personnel reste difficile à tenir avec un sentiment de courir après le temps, une surcharge qui peut empiéter sur la vie personnelle et une difficulté à être compétent sur tous les sujets au regard des moyens attribués », résume Nicolas Weinstein, membre du comité de direction de Syndex.

Autre chiffre à souligner : une écrasante majorité des élus du personnel (93 %) font part de difficultés à recruter de nouveaux membres pour siéger en CSE.

-> Retrouvez l’article complet sur le site de la Confédération