Adhérez

Découvrez 10 bonnes raisons d’adhérer à notre syndicat et rejoignez-nous en quelques clics

LES JEUX OLYMPIQUES À LA UNE DU NOUVEAU NUMÉRO DES CAHIERS DU BTP

Les JO de Paris ne sont pas seulement un grand évènement sportif. Ils ont également permis au secteur du BTP et à ses salariés de démontrer leur savoir-faire

Plus de 4,5 milliards de travaux, 30 000 emplois, des dizaines de nouveaux équipement sportifs, des quartiers entiers sortis de terre ou réaménagés, de nouvelles infrastructures de transport : les Jeux olympiques de Paris sont aussi une vitrine pour les bâtisseurs français, leur savoir-faire et leur maîtrise des nouvelles technologies de construction bas-carbone.  

Même si l’argument phare de la candidature de Paris était la mobilisation d’infrastructures sportives existantes (le Stade de France, le Parc des Princes, Roland-Garros, l’Arena de Nanterre ou la transformation, pour la durée des compétitions, de sites « naturels » (le château de Versailles, la place de la Concorde, le Parc des expositions de la Porte de Versailles et même la Seine…), six sites ont dû être construits spécialement pour les compétitions. Sont ainsi sortis de terre l’Arena de la Porte de la Chapelle, l’Arena Paris Nord, le Centre aquatique de Saint-Denis, le stade Tour Eiffel, l’Arena du Champs-de-Mars et le stade nautique de Vaires-sur-Marne. Des équipements vont être totalement rénovés, comme la Grande Nef de l’Île-des-Vannes sur l’Île-Saint-Denis.

Les plus spectaculaires des réalisations ne sont cependant pas des équipements sportifs, mais de véritables nouveaux quartiers urbains, essentiellement situés en Seine-Saint-Denis : le Cluster des Médias, qui accueillera des épreuves en compétition, mais aussi une partie des journalistes et des techniciens audiovisuels ; et le Village des Athlètes, qui représente à lui seul 16 à 17 ouvrages et 1,8 milliard d’euros d’investissements (dont 300 millions de part publique). Au pic de la mobilisation, ce site aura été le plus gros chantier de France, avec plus de 3 000 personnes.

Au total, le budget de la construction des différents ouvrages s’élève à près de 4,5 milliards d’euros pour Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques (lire l’interview d’Isabelle Valentin, sa directrice générale adjointe, p. XX), dont plus de 2 milliards de subventions publiques, auquel s’ajoute le budget du Comité d’organisation, soit un peu plus de 4 milliards d’euros. Loin de celui des JO de Tokyo en 2020 (15,4 milliards de dollars), de Pékin en 2008 (32 milliards d’euros) ou de Londres en 2012 (10,9 milliards d’euros).

Découvrez le nouveau numéro des Cahiers du BTP : cliquez ici