Adhérez

Découvrez 10 bonnes raisons d’adhérer à notre syndicat et rejoignez-nous en quelques clics

Les cadres plébiscitent le télétravail

Selon une étude réalisée par l’APEC, 50 % des cadres souhaiteraient davantage de jours de télétravail et 45 % d’entre eux quitteraient leur entreprise si elle supprimait le travail à distance.

Dans une enquête réalisée entre novembre 2023 et janvier 2024 auprès de 3 000 cadres, l’APEC a voulu tester l’attitude des personnels d’encadrement par rapport au télétravail, dans un contexte où un certain nombre d’entreprises tentent d’en limiter l’usage. Les résultats sont sans appel : les cadres apprécient le télétravail et en redemandent. Le travail à distance s’est bien installé dans l’organisation de la vie professionnelle et personnelle des cadres. Près de 7 cadres sur 10 sont en télétravail au moins un jour par semaine et 5 cadres sur 10 au moins deux jours. 6 % d’entre eux sont même en télétravail cinq jours sur cinq.

Mais le travail à distance est tout de même davantage l’affaire des grandes entreprises que des PME et TPE, dans lesquelles la part des cadres en télétravail au moins un jour par semaine évolue entre 54 et 63 %. Comment les cadres arbitrent-ils leurs différentes tâches entre leur présence au bureau et le travail à distance ? Ils favorisent le présentiel pour les réunions d’équipe et les réunions avec les clients et les prestataires. Mais ils privilégient le distanciel pour le travail de fond sur les dossiers.

Cette organisation des tâches leur convient tellement bien que 50 % d’entre eux souhaitent recourir davantage au télétravail, 30 % pour deux jours, 22 % pour trois jours. Plus intéressant encore, 45 % des cadres interrogés quitteraient leur entreprise si cette dernière décidait de supprimer le télétravail, et la moitié d’entre eux n’envisagerait pas de rejoindre une entreprise ne permettant pas de télétravailler.

Les avantages du télétravail sont parfaitement identifiés : moins de temps passé dans les transports (88 %), la possibilité de travailler au calme (87 %), davantage de flexibilité dans la gestion du temps de travail (85 %), la possibilité de gérer les imprévus (85 %), la recherche d’autonomie (78 %), mieux profiter des temps de pause (70 %), s’occuper davantage des enfants (56 %), la possibilité d’habiter plus loin de son lieu de travail (53 %).

Les cadres identifient toutefois certains points de vigilance pour optimiser la pratique du travail hybride. Ils pointent des difficultés comme les moindres interactions avec le collectif de travail, le brouillage des frontières entre vie personnelle et vie professionnelle ou encore le risque de voir son développement professionnel freiné. Ces limites du télétravail sont ressenties en particulier par les cadres les plus jeunes particulièrement concernés par les enjeux d’intégration et d’évolution professionnelle. Mais au total, 7 cadres sur 10 jugent néanmoins que le télétravail présente plus d’avantages que d’inconvénients.

À consulter : l’enquête de l’Apec

À lire, dans le prochain numéro des Cahiers du BTP, notre grand dossier « Télétravail, autonomie, intelligence artificielle : les nouveaux défis de l’encadrement »