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Hervé Jacquot : « Il faut être présent en continu sur les réseaux sociaux »

Adepte de LinkedIn et de Twitter, le président de la section Grand Est donne son point de vue et ses conseils sur l’utilisation des réseaux sociaux dans l’action syndicale.

Comment jugez-vous le rôle des réseaux sociaux dans l’action syndicale aujourd’hui ?

HJ : Je pense que communiquer sur les réseaux sociaux n’est pas suffisant… mais que c’est indispensable. Ils sont un moyen d’améliorer l’image de notre syndicat et de renforcer la notoriété de l’action syndicale à une époque où trop de gens n’ont pas forcément une bonne opinion des syndicalistes. Beaucoup ne savent pas que nous sommes actifs de bien des façons différentes et dans de nombreux domaines, que nous sommes présents dans les conseils d’administration de nombreux organismes, comme l’URSSAF par exemple.

À leur façon, les réseaux sociaux sont devenus un vrai média, et un nombre croissant de gens s’informent en grande partie, voire uniquement, avec eux. Il est donc important d’être dessus, de se les approprier pour mieux les utiliser. A fortiori quand il est de plus en plus difficile d’être présents sur les sites que les gens consultent ou bien dans les médias traditionnels, auxquels ils n’ont pas forcément accès. Il ne faut donc pas hésiter à utiliser les réseaux, sans en privilégier un, même si, selon moi, Twitter et LinkedIn sont les plus efficaces.

Quels conseils donneriez-vous particulièrement en période d’élections professionnelles ?

En période électorale, l’enjeu majeur pour la CFE-CGC est d’améliorer sa visibilité, simplement parce que nous ne sommes pas la plus connue des organisations syndicales. En plus, même si nous sommes un syndicat catégoriel, beaucoup de gens de l’encadrement ne nous connaissent pas forcément ou s’orientent vers d’autres organisations, puisque l’encadrement peut aussi être représenté par des syndicats d’employés ou d’ouvriers. Tous les syndicats ont leur utilité, mais nous n’avons pas forcément les mêmes problématiques. Promouvoir la CFE-CGC est donc un combat essentiel à mener, et particulièrement dans le contexte actuel.

Si j’avais un conseil particulier à donner, c’est de bien tenir compte de la nature même des réseaux sociaux qui reposent sur l’instantanéité. Donc pour être vraiment visible, il faut réitérer, être actif, publier le plus régulièrement possible. Nous n’aurons évidemment jamais des centaines de milliers d’abonnés, mais il faut être présent en continu pour en recruter sans cesse de nouveaux. Ce n’est pas toujours facile, car on n’a pas forcément tout le temps une actualité à relayer ou quelque chose à dire, mais on doit aussi faire passer des messages institutionnels, du type « les 10 bonnes raisons de se syndiquer ».

À titre personnel, dans le cadre de vos fonctions syndicales, comment utilisez-vous vos propres réseaux sociaux ?

J’utilise beaucoup Twitter, que je consulte plusieurs fois par jour. Je suis notamment abonné aux autres syndicats, de salariés comme d’employeurs, pour voir ce qu’ils font, ce qu’ils disent ou ce qu’ils mettent en avant. Je suis aussi abonné à des comptes politiques et institutionnels.

Malgré ses défauts, Twitter peut être un vrai canal d’informations, où l’on trouve des choses qu’on ne voit pas forcément ailleurs. Bien sûr, l’instantanéité dont je parlais peut avoir des effets pervers ou déformants, mais lorsqu’il est bien utilisé, Twitter peut être un outil précieux.

J’utilise aussi LinkedIn, mais plus comme outil de veille. Je m’y exprime moins à titre syndical, car il est toujours délicat de s’afficher trop sur un réseau professionnel. Mais je le répète, il est essentiel d’être présent sur Twitter comme sur LinkedIn.