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Emploi des seniors et usure professionnelle : les pistes de la CFE-CGC

La Confédération formule plusieurs propositions pour favoriser l’emploi des seniors et aménager les fins de carrière.

Alors que le taux d’emploi des seniors en France demeure très inférieur à la moyenne de l’Union européenne (33 % contre 46,4 %), l’emploi des seniors est aujourd’hui un sujet prioritaire.

Afin de mettre fin aux vagues de plans de départs pour se débarrasser des salariés de moins de 60 ans, qu’ils soient employés, agents de maîtrise ou cadres, il convient de mettre en place des organisations de travail qui permettent aux seniors de faire valoir leur expertise et leurs compétences, tout en s’assurant que ces dernières années professionnelles ne soient longues ni longues pour le salarié, ni pour l’employeur.

La CFE-CGC formule un ensemble de propositions concrètes pour favoriser l’emploi des seniors, développer les modes de transitions emploi-retraite et prévenir l’usure professionnelle.

Concernant l’emploi des seniors, la CFE-CGC milite notamment pour inciter les entreprises à négocier davantage des dispositifs de conditions de travail aménagées en fin de carrière : télétravail, congés ou RTT supplémentaires, semaine de 4 jours… ; à intégrer la place des seniors dans la négociation annuelle obligatoire (NAO) en entreprise ; et à prévoir l’âge d’embauche ou de rupture de contrat dans le cadre d’un bonus-malus applicable à la cotisation d’assurance chômage.

En matière de modes de transitions emploi-retraite La CFE-CGC préconise de libérer progressivement du temps et passer d’une activité pleine à une activité réduite ; rendre opposable l’activité partielle dans le cadre d’une demande de retraite progressive ; rendre plus attrayant financièrement le dispositif de cumul emploi-retraite en acquérant des nouveaux droits ; et favoriser le cumul retraite-emploi pour les bénéficiaires de pension de réversion.

Enfin, sur le sujet de l’usure professionnelle, la CFE-CGC propose de : renforcer le suivi médical ; reconnaître les risques psychosociaux (RPS) comme facteurs de pénibilité que l’entreprise devra prévenir, notamment la surcharge et l’intensité du travail ; développer les négociations sur la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) ; et rétablir les facteurs de pénibilité.

Pour découvrir le détail des propositions de la CFE-CGC, lire l’article sur le site de la Confédération