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Chômage, formation : le rabot est encore de sortie…

Faire évoluer le modèle social est une obligation. Mais pas toujours dans le même sens !

« C’est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases… » On connaît cette réplique culte du film « Les tontons flingueurs ». Au vu des derniers épisodes qui ont marqué l’actualité sociale, j’ai bien envie de la détourner : « C’est curieux, chez nos gouvernants, ce besoin de raboter en permanence le modèle social de ce pays. »

Non qu’il ne soit pas possible de le faire évoluer, mais pas toujours dans le même sens. Après la « simplification » du Code du travail avec les lois Macron, la loi « retraite », la réforme de l’indemnisation du chômage (moins d’argent pendant moins de temps pour la plupart des chômeurs, en particulier pour les cadres), le gouvernement vient d’annoncer un train d’économies de 10 milliards d’euros sur le budget 2024, avec probablement un nouveau tour de vis sur l’assurance chômage et une réduction des crédits alloués à France Compétences, donc à la formation professionnelle et à l’apprentissage.

L’on a appris à cette occasion que les salariés allaient devoir prendre en charge, dès cette année, 10 % du prix de leur formation au titre du CPF…

Certes, la dégradation des finances publiques est préoccupante et c’est la responsabilité du gouvernement d’y apporter des solutions. Mais pourquoi cibler des dispositifs essentiels pour les salariés, surtout dans une période où ils sont soumis à de fortes pressions pour faire évoluer leurs compétences ? Pourquoi rendre encore plus difficile la vie des chômeurs ?

Cette tendance malheureuse ne peut que donner davantage de vigueur à l’action syndicale, en particulier sur des sujets comme l’emploi des séniors et la formation qui sont, l’un et l’autre, des combats de longue date de la CFE-CGC BTP.