Une étude de l’Agefiph éclaire sur la santé mentale en milieu professionnel et sur les progrès à réaliser par les entreprises en matière de prévention.
Selon une étude de l’Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (Agefiph) publiée le 23 avril, 25 % des salariés français considèrent être en mauvaise santé mentale. Nommée « Grande cause nationale » pour 2025, la santé mentale, « un sujet longtemps tabou », selon l’Agefiph, est le premier poste de dépenses de l’assurance-maladie (23 milliards d’euros de dépenses annuelles). Les coûts directs et indirects de la mauvaise santé mentale (absentéisme, mauvaise performance, arrêt maladie, coûts de soins) sont évalués à 163 milliards d’euros par an.
Si ce risque concerne les entreprises de toute taille et de tous secteurs, l’hébergement, la restauration et le médico-social, qui affichent des taux supérieurs à 30 % de salariés en mauvaise santé mentale, sont les plus touchés, souligne l’étude de l’Agefiph.
Pourtant, seules 23 % des entreprises proposent un plan de prévention complet en santé mentale, et 39 % des salariés n’ont accès à aucune mesure préventive. Or, les organisations adoptant des stratégies complètes constatent une augmentation de 26 % de salariés en bonne santé mentale. De plus, observe l’Agefiph, 90 % des salariés considèrent l’attention portée à la santé mentale comme un facteur important dans le choix d’un employeur.
à Retrouvez l’article complet de François Tassain sur le site de la Confédération