Adhérez

Découvrez 10 bonnes raisons d’adhérer à notre syndicat et rejoignez-nous en quelques clics

RAYNALD CREDOT (SANEF) : « NOUS SOMMES TRÈS FIERS DE NOS RÉSULTATS »

Le Délégué syndical Sanef dresse le bilan – très positif – des dernières élections professionnelles dans l’entreprise, où la CFE-CGC BTP est devenue la première organisation syndicale en termes de représentativité.

Quel bilan chiffré tirez-vous des élections à la Sanef ?

Nos élections se sont tenues début novembre et ont enregistré un taux de participation de 70 % de participation (un peu moins qu’il y a 4 ans). Le bilan est extrêmement positif pour la CFE-CGC BTP : avec un score de 23,63 %, nous sommes l’organisation syndicale ayant obtenu la meilleure représentativité, devant la CFDT (22,85 %, mais avec un collège en plus). C’est la première fois que l’on gagne chez Sanef, puisque  si nous étions déjà été en tête dans deux régions, la CFDT nous avait devancés pour le CE unique il y a quatre ans. Nous sommes donc très fiers de ces résultats, qui rejaillissent sur toute la section.Comment avez-vous fait campagne ?

Avec Bertrand Létendard, le DS référent, et l’équipe CFE-CGC Sanef, nous sommes allés partout chez Sanef pour rencontrer tout le monde, ce qui n’est pas simple parce qu’il y a beaucoup de personnes sur le terrain. En ayant des discussions assez ouvertes avec les gens, nous avons été très bien reçus et je pense que c’est ce qui a fait la différence. De plus, nos nouveaux élus sont bien ancrés à certains endroits et c’est un atout pour faire campagne. Au niveau du premier contact, c’est évidemment plus facile.

Comment expliquez-vous ces excellents résultats ?

C’est avant tout le résultat d’une bonne politique. Nous avons un état d’esprit assez ouvert vis-à-vis de la direction et nous essayons toujours de trouver des solutions ou des compromis à chaque fois que nous négocions. Je pense que tout le monde aujourd’hui dans l’entreprise comprend bien que les négociations sont très difficiles.

Lorsque les solutions proposées nous semblent justes, nous sommes toujours prêts à signer à l’issue des négociations. Mais quand ce n’est pas le cas, comme l’an dernier sur la NAO, pour laquelle nous n’avions pas eu ce que nous voulions, nous nous battons. À l’époque, nous sommes partis en grève pendant deux jours, le premier avec l’UNSA et FO, le deuxième en intersyndicale avec Sud et la CFDT en plus. Malheureusement, ce mouvement n’a pas abouti et nous n’avons pas réussi à infléchir les décisions.

Malgré tout, je pense que la direction apprécie notre profil et notre approche, car nous essayons d’être cohérents dans toutes nos décisions, d’avoir des échanges      constructifs avec elle, de faire passer certains messages. Même chose vis-à-vis des salariés : on leur explique bien nos positions, on leur dit la vérité, on leur montre là où on veut aller. Aujourd’hui, nous avons un état d’esprit qui nous convient bien, nous sommes ouverts à la discussion et prêt à écouter tous les arguments. Tout ce qui a fait notre premier mandat nous conforte dans nos convictions : nous ne sommes pas opposés, de manière pure et dure, à tout ce qui nous est proposé, parce que nous voyons bien que si nous ne sommes pas dans la discussion mais uniquement dans la confrontation, ça n’avance pas.