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Particuliers : ce qui change en 2025

Impôts sur les revenus, aides et allocations, épargne et argent, consommation, transition écologique et énergétique : découvrez ce qui change pour vous en tant que particulier en ce début d’année 2025.

Impôts et revenus

–        La non-revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu
En l’absence de vote de loi de finances pour 2025 avant la fin de l’année 2024, le barème de calcul de l’impôt sur le revenu « barème IR » ne sera pas revalorisé selon le calendrier traditionnel.

–        Taux de prélèvement à la source inchangés en janvier 2025
En l’absence de vote de loi de finances pour 2025 avant la fin de l’année 2024, le barème de calcul de l’impôt sur le revenu ne sera pas revalorisé selon le calendrier traditionnel. Dans ce cadre, les taux de prélèvement à la source appliqués en janvier 2025 restent inchangés. En effet, les taux de PAS ne sont mis à jour chaque année qu’au mois de septembre, à l’issue de la taxation des revenus pendant l’été, en tenant compte à la fois des déclarations de revenus des usagers et de l’ensemble des nouveautés fiscales de l’année, dont l’actualisation du barème. Ainsi, les taux de PAS appliqués les premiers mois de l’année ne sont jamais actualisés du barème voté. Il en est de même pour les acomptes de PAS (prélèvements sur le compte bancaire pour les revenus sans collecteur).

–        Retraites : revalorisation de 2,2 % au 1er janvier 2025
Les retraites de base seront revalorisées de 2,2 % au 1er janvier 2025, à hauteur de l’inflation. Cette évolution résulte de la motion de censure votée contre le Gouvernement le 4 décembre 2024. La dernière version du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 proposait deux augmentations pour les pensions de retraite : une augmentation de 0,8 % en janvier 2025 pour l’ensemble des pensions, puis une augmentation de 0,8 % supplémentaire en juillet 2025 pour les petites retraites (retraités dont la pension se situe en dessous du Smic). Le budget 2025 de la Sécurité sociale n’ayant pas été adopté, la règle classique de revalorisation des retraites inscrite dans le code de la Sécurité sociale s’applique.

 

Aides et allocations

–        Allocation journalière du proche aidant : la durée de la perception de l’allocation est prolongée

Le congé de proche aidant vous permet de cesser temporairement votre activité professionnelle ou de travailler à temps partiel pour vous occuper d’un proche handicapé ou en perte d’autonomie. Ce congé n’étant en règle générale pas rémunéré par votre employeur, vous pouvez percevoir une allocation journalière du proche aidant.
Actuellement, vous pouvez percevoir l’allocation journalière du proche aidant (AJPA) au maximum pendant 66 jours (fractionnables en demi-journées) au cours de l’ensemble de votre carrière professionnelle. Ce plafond s’applique quel que soit le nombre de personnes que vous aidez.

À partir du 1er janvier 2025, lorsque vous aurez atteint cette limite des 66 jours, vous pourrez percevoir l’AJPA pour à nouveau 66 jours au maximum, si vous devez apporter votre aide à une nouvelle personne.

–        Sécurité sociale : le plafond augmentera de 1,6 % en 2025
Le plafond de la Sécurité sociale (PASS) est réévalué chaque année au 1er janvier en fonction de l’évolution des salaires. Il correspond au montant maximal des rémunérations ou gains pris en compte pour calculer les droits sociaux, certaines cotisations et définir l’assiette de certaines contributions. Au 1er janvier 2025, le PASS s’élèvera à 47 100 € (contre 46 368 € en 2024) et le plafond mensuel à 3 925 € (contre 3 864 € en 2024), soit une hausse de 1,6 %.

• Épargne et argent

–        PEL : le taux de rémunération passe à 1,75 %
À compter du 1er janvier 2025 le taux d’intérêt annuel de rémunération des plans épargne logement (PEL) est fixé à 1,75 %, contre 2,25 % jusque-là. Cette diminution du taux de rémunération n’a pas d’incidence sur les plans ouverts avant le 1er janvier 2025. À noter que le taux de rémunération d’un plan épargne logement est fixé à son ouverture.

–        Évolution du taux d’intérêt légal au premier semestre 2025
Le taux de l’intérêt légal est utilisé pour calculer les pénalités en cas de retard de paiement auprès d’un créancier. Les taux applicables pendant le premier semestre 2025 ont été fixés par un arrêté publié au Journal officiel du 17 décembre 2024. Ils s’appliquent à compter du 1er janvier 2025.

Des nouvelles règles pour les locations touristiques en 2025
La fiscalité des locations aux touristes de biens immobiliers meublés change en 2025 : un nouveau taux d’abattement fiscal est fixé, le diagnostic de performance énergétique (DPE) devient obligatoire, et les pouvoirs des maires de communes est élargi.

 

–        Prime de partage de la valeur
À partir du 1er janvier 2025, les salariés des entreprises de 11 à 49 salariés percevront une valorisation financière sous forme de prime de partage de la valeur, de participation, d’intéressement ou d’abondement d’un des plans suivants : PEE, PercoPER Collectif.  Cela fait suite à l’entrée en application d’un dispositif obligatoire de partage de la valeur en dans les entreprises de 11 à 49 salariés, permis par la loi du 29 novembre 2023.

 

Consommation

–        Non reconduction de la possibilité de payer ses courses alimentaires avec ses tickets restaurant
Afin de soutenir le pouvoir d’achat des salariés, la loi du 16 août 2022 sur le pouvoir d’achat a permis l’utilisation jusqu’à fin 2023 des titres restaurants pour l’achat de tous les produits alimentaires dans les magasins de grande distribution. Le dispositif a été prolongé en 2024 par la loi du 26 décembre 2023.
L’adoption de la motion de censure, ayant abouti à la démission du Gouvernement Barnier le 5 décembre 2024, a eu pour conséquence l’arrêt de l’examen au Parlement de plusieurs textes, dont la proposition de loi visant à prolonger la dérogation d’usage des titres restaurant pour tout produit alimentaire.
Avec la nomination d’un nouveau Premier ministre, François Bayrou, et la mise en place d’un nouveau Gouvernement, la commission des affaires sociales du Sénat pourra reprendre l’examen du texte.

 

–        Le chargeur universel USB-C devient obligatoire pour les appareils électroniques de petite et moyenne taille
Depuis le 28 décembre 2024, tous les appareils électroniques de petite et moyenne taille vendus en France doivent être compatibles avec un chargeur universel USB type-C.

Cette mesure prévue par la directive européenne 2022/2380 et transposée en droit français par le décret 2023-1271 du 27 décembre 2024 et l’arrêté d’application  du 27 décembre 2023, vise à réduire les déchets électroniques et à simplifier le quotidien des consommateurs.

 

• Transition écologique et énergétique

–        Évolution de l’aide MaPrimeRénov’
Les conditions pour bénéficier de MaPrimeRénov’ ainsi que les montants de l’aide évoluent à partir du 1er janvier 2025. Ces évolutions interviennent en vertu du décret n° 2024-1143 du 4 décembre 2024 modifiant le décret n° 2020-26 du 14 janvier 2020 relatif à la prime de transition énergétique et de l’arrêté du 4 décembre 2024 modifiant l’arrêté du 14 janvier 2020 relatif à la prime de transition énergétique et entraineront les modifications suivantes :

  • L’accès au parcours par geste pour les maisons individuelles restera possible jusqu’au 31 décembre 2025, même pour les logements classés « F » et « G » ;
  • Le décret lève aussi jusqu’à cette date l’obligation de réaliser un geste de chauffage éligible à la prime pour accéder au parcours par geste ;
  • La dispense de la fourniture d’un Diagnostic de performance énergétique (DPE) pour bénéficier du dispositif MaPrimeRénov’ mono-geste est prolongée,
  • Le niveau maximum des avances délivrées aux ménages aux ressources « très modestes » passe de 70 % à 50 % dans le cadre de la prime de transition énergétique par geste ;
  • Le taux d’aide du « Parcours Accompagné » des ménages aux ressources supérieures diminue  de 30 % à 10 % pour les projets permettant un gain de deux classes au DPE, de 35 % à 15 % pour les projets permettant un gain de trois classes et 35 % à 20 % pour les projets permettant un gain de quatre classes ou plus ;
  • Les forfaits relatifs à l’installation d’équipements fonctionnant au bois ou autres biomasses diminuent de 30 % en moyenne.

–        Le bonus vélo supprimé
Les règles concernant les aides à l’achat ou à la location de véhicules peu polluants ont évolué depuis le 2 décembre 2024. En vertu du décret n° 2024-1084 du 29 novembre 2024 relatif aux aides à l’achat ou à la location de véhicules peu polluants, le bonus écologique pour les deux-trois roues et quadricycles motorisés ainsi que pour les cycles est supprimé. Les cycles neufs ou d’occasion, achetés ou loués concernés par le bonus écologique avant le 2 décembre 2024 bénéficient d’une période transitoire, s’ils ont été commandés ou que leur contrat de location ait été signé avant le 1er décembre à condition que leur facturation, ou que le versement du premier loyer en cas de location, intervienne au plus tard le 14 février 2025 inclus.

 

–        La prime à la conversion supprimée
La prime à la conversion est supprimée depuis le 2 décembre 2024,
 en application du décret n° 2024-1084 du 29 novembre 2024 relatif aux aides à l’achat ou à la location de véhicules peu polluants. Lorsqu’elles sont plus avantageuses, les précédentes dispositions (dispositions des articles D. 251-1 à D. 251-13 du code de l’énergie dans leur rédaction antérieure au décret du 29 novembre), telles que présentées dans cet article, restent applicables aux véhicules qui n’ont pas fait l’objet précédemment d’une première immatriculation en France et à l’étranger, commandés ou dont le contrat de location a été signé avant le 2 décembre, ainsi qu’aux cycles, à condition que leur facturation ou le versement du premier loyer intervienne au plus tard le 14 février 2025.

 

–        Le bonus écologique pour les véhicules peu polluants évolue
Le bonus écologique a évolué depuis le 2 décembre 2024, en application du décret n° 2024-1084 du 29 novembre 2024 relatif aux aides à l’achat ou à la location de véhicules peu polluants. Le décret modifie les modalités de mise en œuvre des aides à l’acquisition de véhicules peu polluants.

Concernant le bonus écologique, le décret :

  • Modifie les montants du bonus écologique pour les voitures particulières neuves ;
  • Supprime le bonus écologique pour les camionnettes neuves pour les particuliers et les personnes morales ;
  • Supprime le bonus écologique pour les deux-trois roues et quadricycles motorisés ainsi que pour les cycles ;
  • Prévoit une enveloppe budgétaire maximale pour l’octroi de cette aide.

–        Taux de TVA réduit à 5,5 % : modification des conditions d’application
Un arrêté du 4 décembre 2024 vient préciser les nouvelles conditions d’application du taux réduit de TVA de 5,5 % pour les travaux de rénovation énergétique, en énumérant notamment les travaux admissibles et les normes de performance requises pour bénéficier du taux réduit.Ces nouvelles conditions sont valables à compter du 1er janvier 2025.

DPE : interdiction de location des logements classés G

À partir du 1er janvier 2025, les logements situés en France métropolitaine dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) correspond à la lettre G ne pourront plus être proposés à la location.

 

–        Restrictions de circulation des voitures Crit’Air 3 en 2025
Les zones à faibles émissions (ZFE) s
e durcissent dès janvier 2025. Les véhicules classés Crit’Air 3 (diesels immatriculés avant 2011 et essences d’avant 2006) seront interdits dans plusieurs grandes métropoles, comme Paris et Lyon, avec des plages horaires restrictives variant selon la ville. À Strasbourg, un report jusqu’en 2027 est envisagé grâce à une amélioration de la qualité de l’air. Cette mesure touchera près de 8 millions de véhicules, soit environ 21 % du parc automobile français.

 

–        Évolution du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE)
Mis en place pour financer la transition énergétique, le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) oblige les entreprises qui vendent de l’énergie (gaz, fioul, électricité…) à proposer des aides financières aux particuliers pour financer la totalité ou une partie de leurs travaux de rénovation énergétique.

À partir du 1er janvier 2025, les plafonds de revenus éligibles au dispositif définissant les catégories de ménages modestes et de ménages en situation de précarité énergétique évoluent. Cette évolution intervient en vertu de l’arrêté du 20 décembre 2024 portant actualisation des plafonds de revenus pour l’année 2025 dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie.