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Notre-Dame de Paris : la Cour des comptes salue des coûts maîtrisés

Le chantier s’est achevé dans des délais contraints et pour un coût d’environ 151 millions d’euros. Les magistrats ont souligné l’efficacité de l’Établissement public « Rebâtir Notre-Dame de Paris », créé pour l’occasion.

La reconstruction de Notre-Dame de Paris, ravagée par l’incendie de 2019, continue de progresser à un rythme soutenu, avec une gestion financière et opérationnelle jugée globalement efficace. C’est le constat dressé par la Cour des comptes dans ses rapports successifs, dont le dernier en date (septembre 2025) confirme la bonne trajectoire, tout en soulevant des défis majeurs pour la pérennité et la valorisation future du monument.

Le travail de l’Établissement public « Rebâtir Notre-Dame de Paris » est largement validé par la haute juridiction financière. Le rapport souligne que la phase cruciale de sécurisation et de conservation a été achevée en 2021 dans des délais contraints et pour un coût maîtrisé d’environ 151 millions d’euros. Cette performance est d’autant plus remarquable qu’elle a dû composer avec les lourdes contraintes liées à la pollution au plomb.

Côté financement, l’élan de solidarité a été à la hauteur de l’événement. Avec plus de 846 millions d’euros de dons et promesses de dons récoltés à fin 2021, la Cour confirme que cette manne financière devrait couvrir l’intégralité du coût de la restauration. Elle veille scrupuleusement au respect de la destination de ces fonds, qui proviennent d’une souscription nationale et internationale sans précédent.

Malgré ce bilan positif, la Cour des comptes formule des recommandations ciblées visant à anticiper l’avenir de la cathédrale. Elle insiste sur la nécessité d’arbitrer l’intégralité du programme de restauration. Au-delà des dégâts causés par l’incendie, le monument présentait des pathologies antérieures, notamment au niveau du chevet. La Cour demande de recenser toutes les urgences structurelles et de stabiliser le plan de financement pour garantir une restauration complète de l’édifice.

La mission de l’Établissement public, initialement prévue pour se terminer après la réouverture, est désormais envisagée jusqu’en 2028. Cette prolongation doit permettre d’achever les travaux qui s’étaleront au-delà de la réouverture au culte et aux visites, assurant une transition maîtrisée.