Pour le responsable métier de la filière téléopérations aux Autoroutes du Sud de la France (ASF), les opportunités se sont enchainées dans son travail comme dans le syndicalisme. Et cela fonctionne plutôt bien…
À 38 ans, Alexandre Chauvet est parvenu à concilier son métier de chef de projet, responsable métier de la filière téléopérations (téléassistance et téléexploitation) au sein de la société́ des Autoroutes du Sud de la France (ASF) et son activité syndicale. Il remplit déjà trois mandats : représentant syndical (RS) à la Direction support d’ASF, délègué syndical (DS) régional pour la direction d’établissement et depuis peu, délègué syndical central pour la CFE-CGC BTP d’ASF.
« Les opportunités se sont enchaînées dans mon travail comme dans le syndicalisme. Et cela fonctionne plutôt bien », assure-t-il. Il en est convaincu, « s’engager syndicalement permet de dépasser la crainte d’exprimer des positions différentes, sans pour autant être freiné dans son parcours professionnel, tout particulièrement pour les encadrants qui subissent, pour la plupart, une pression importante et une certaine forme d’isolement. En se syndiquant, on intègre un collectif et cela change tout ! », explique-t-il.
Pour lui, ses deux casquettes sont complémentaires : « Mon métier me permet de rester en contact avec la réalité d’entreprise et d’avoir une légitimité professionnelle auprès de mes collègues ». D’ailleurs, après les élections du comité social et économique (CSE), Alexandre Chauvet est décidé à faire bouger les lignes, pour améliorer la représentativité́ de la CFE-CGC BTP au sein des ASF.
« Pouvoir compter davantage sur le partage d’expérience des uns et des autres au sein du syndicat est essentiel pour accompagner les nouvelles personnes en poste comme moi, qui n’ont pas encore acquis tous les bons réflexes », estime-t-il.
Retrouvez le portrait complet d’Alexandre Chauvet dans le n°151 des Cahiers du BTP