Transformation environnementale oblige, le bâtiment intensifie l’emploi de nouveaux matériaux qui diminuent son empreinte carbone. Notre dossier pour comprendre comment toutes les ressources de l’innovation sont mobilisées.
Face à l’urgence climatique, la filière construction doit réduire son empreinte carbone, recycler, inventer des matériaux performants et moins polluants. L’industrie du bâtiment génère 40 % des émissions mondiales de CO2. Engagés à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, la France, l’Europe et au-delà cherchent à s’orienter vers des matériaux bas-carbone, durables, biosourcés, ou intelligents.
La réglementation environnementale française (RE 2020) oblige aussi les industriels à fournir des efforts sur l’impact carbone des matériaux, qui représentent aujourd’hui plus de 60 % des émissions de CO2 d’un bâtiment neuf, selon le ministère de la Transition écologique, un chiffre qui devra être réduit de moitié (30 %) d’ici 2030, aux termes de la RE2020. Un seuil qui n’est pas atteignable avec des constructions 100 % béton, même bas carbone.
Visiblement, le bois à le vent en poupe. Mais en réalité, il est la partie la plus visible d’un vaste mouvement de l’industrie de la construction vers les nouveaux matériaux, qu’il s’agisse de réalisations neuves ou d’opérations de rénovation ou de restructuration. Une révolution écologique qui soulève de nombreux défis, que nous décryptons dans ce nouveau dossier des Cahiers du BTP.
-> Retrouvez notre dossier complet dans le n°156 des Cahiers du BTP
Au sommaire de ce numéro également :
- L’AGE d’Annecy et l’éditorial de Vincent Bogucki, nouveau président de la CFE-CGC BTP
- L’actualité du siège et des sections
- L’interview d’Alain Grizaud, président de la FNTP
- Les dialogues : Santé mentale, la solution passe par l’écoute et l’entraide mutuelle
- La sélection techno des Cahiers du BTP
- La saga des bâtisseurs : Cathédrale d’Albi : esprit cathare, décor renaissance

