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SALAIRES ET POUVOIR D’ACHAT : LA CFE-CGC FORMULE SIX PROPOSITIONS

Selon la Confédération, la question de la rémunération du travail est majeure et le salaire doit rester au centre des rémunérations.

« Pour la CFE-CGC, c’est par le salaire qu’on donne du pouvoir d’achat aux salariés, que l’on finance le système de protection sociale via les cotisations sociales, que l’on stimule la croissance via la consommation », affirme la Confédération dans un article posté sur son site Internet.

Pour lui assurer sa place centrale dans l’édifice de la rémunération, la CFE-CGC propose 6 mesures :

  • Améliorer le fonctionnement des négociations annuelles obligatoires (NAO)

La négociation annuelle obligatoire (NAO) inclut les salaires et les dispositifs de participation et d’intéressement. Pour la CFE-CGC, bien que la loi interdise une réévaluation automatique des salaires, une piste serait de prévoir, en l’absence d’accord à l’issue de la NAO, un minimum d’augmentation du salaire de base. Cela permettrait de maintenir le pouvoir d’achat de l’ensemble des salariés, dont le personnel d’encadrement.

  • Revaloriser les salaires des membres de l’encadrement

Les cadres et les professions intermédiaires sont les catégories socioprofessionnelles qui ont connu le moins de revalorisations salariales au cours des dernières années. Pour y remédier, la CFE-CGC propose d’intégrer les critères d’affectation des augmentations individuelles dans la négociation des rémunérations.

  • Assurer l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes

Malgré les dispositifs légaux en vigueur, les inégalités salariales hommes-femmes persistent. Equilibrer les salaires permettrait de résoudre de nombreuses injustices, tel que l’usage quasi exclusivement féminin du congé parental d’éducation, avec ses conséquences négatives sur la carrière professionnelle des femmes et sur leur retraite.

  • Rémunérer équitablement les salariés en forfait-jours

La CFE-CGC demande que soient négociés obligatoirement dans les accords de rémunérations concernés : un salaire minimum applicable aux salariés en forfait-jours ; une augmentation de salaire minimale pour ceux qui passent en forfait-jours.

  • Mettre en œuvre un pacte de progression salariale

Ce pacte permettrait aux salariés de s’investir dans l’entreprise, quel que soit leur niveau hiérarchique, en ayant une perspective de progression de leur rémunération, afin de récompenser leur compétence et leur engagement. Le respect d’une échelle de salaires entre les différents postes de classifications est important pour reconnaître les prises de responsabilités techniques ou managériales.

Redéployer les allègements de cotisations sociales patronales sur l’ensemble des salaires

Les politiques de baisse du coût du travail ciblent majoritairement les bas salaires via des allègements de cotisations sociales patronales. Elles incitent ainsi les entreprises à s’orienter vers le travail non qualifié. La CFE-CGC estime que ces politiques ne répondent pas à la montée en gamme de l’économie française. Pour être compétitifs et redresser notre commerce extérieur, les secteurs exportateurs, notamment, ont besoin de niveaux de qualification élevés, rémunérés par des salaires importants.

->Lire l’article complet sur le site de la CFE-CGC : « Le salaire doit rester au centre des rémunérations »