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NON À CETTE RÉFORME DES RETRAITES !

 Injuste, injustifiée, brutale… C’est en ces termes que François Hommeril, Président de la CFE-CGC a qualifié le projet de réforme des retraites du gouvernement. Les journées de mobilisation nationale des 19 et 31 janvier ont montré la détermination des organisations syndicales et des salariés à la refuser. Cette réforme, qui retarde de deux ans l’âge de départ à la retraite, va frapper de plein fouet l’ensemble des salariés dont les effectifs de l’encadrement.

Quelle mouche a donc piqué le gouvernement pour qu’il présente un projet de réforme des retraites injuste, injustifié et brutal, au moment même où les salariés se débattent avec la hausse des coûts de l’énergie, des prix alimentaires et la baisse de leur pouvoir d’achat, sur fond de guerre en Ukraine ? Le succès des journées de mobilisation des 19 et 31 janvier a marqué de façon spectaculaire l’opposition des salariés à cette réforme. Le système de retraites par répartition n’est pas en danger et rien ne justifie une réforme aussi brutale qu’inacceptable.

Le gouvernement veut effectuer un transfert du système de retraite du privé vers le budget de l’État, ce dernier diminuant ainsi son engagement à verser des pensions aux agents de la fonction publique. C’est une augmentation de l’impôt des salariés et un tour de passe-passe : en voulant les faire travailler plus longtemps, l’État va capter ces ressources pour financer des projets de politique publique qui ne sont pas du ressort du régime de retraite. Dans le même temps, l’exécutif va baisser de 8 milliards d’euros la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), sans débat sur la conditionnalité et le ciblage du dispositif.

Reporter l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans va frapper de plein fouet l’ensemble des salariés dont les populations de l’encadrement. En particulier, des millions de femmes qui sont entrées sur le marché du travail à 22 ans, qui sont devenues mères de famille et qui avaient jusqu’à aujourd’hui la possibilité de partir en retraite à 62 ans en dépit des interruptions de carrière, ne le pourront plus demain. De nombreuses catégories de salariés vont être impactées : le salarié qui a débuté sa carrière à 18 ans et qui est devenu manager dans la restauration collective, l’ouvrier promu agent de maîtrise à 35 ans dans la métallurgie, le technicien qui est passé cadre dans la banque, etc.

En ce qui concerne la CFE-CGC, cette nouvelle atteinte au « bien commun social » ne peut que nous conforter à poursuivre notre travail de terrain, de renforcer notre implantation afin qu’à l’occasion des nombreuses élections qui vont se dérouler dans les entreprises d’ici 2024, la CFE-CGC obtienne la place qu’elle mérite, comme le montrent nos progressions récentes.

« Retraites : non à une réforme réforme injuste, injustifiée et brutale »

Retrouvez l’interview de François Hommeril sur le site de la CFE-CGC
https://www.cfecgc.org/actualites/retraites-reforme-injuste-injustifiee-brutale